Financement et développement de la formation professionnelle

Des émissaires djiboutiens s’inspirent du modèle du FDFP

Piloté en Côte d’Ivoire par le Fonds de Développement de la Formation Professionnelle (FDFP), le dispositif de financement et de modernisation de la formation professionnelle est l’un des plus performants de la sous-région. Il est aujourd’hui un cas d’école à l’échelle continentale. C’est pour s’en inspirer qu’une délégation d’émissaires djiboutiens conduite par le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Moustapha MOHAMED MAHAMOUD, était le mardi 23 avril 2024 dans les locaux de l’Institution à Treichville.

Elle a eu une séance de travail avec les responsables du FDFP. Le président du Comité de Gestion, M. Siama BAMBA et le Secrétaire Général, Dr Philippe N’DRI se sont félicités de l’honneur fait à leur Institution. Le Secrétaire Général a expliqué que le FDFP est la structure de conception, d’organisation et de gestion de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire. Il oriente, impulse et met en œuvre la politique nationale de la formation professionnelle continue et de l’apprentissage.

Le fonds, a-t-il expliqué, repose sur une Taxe d’apprentissage qui représente 0,4% de la masse salariale des entreprises et une Taxe additionnelle à la formation professionnelle continue qui s’élève à 1,2% de la masse salariale. Les missions du FDFP, a-t-il poursuivi, portent sur le financement, le contrôle et l’évaluation des plans et projets de formation. Il prend en compte la formation, non seulement, des salariés des entreprises, mais aussi celle des artisans et des autres couches actives dites « non cotisantes ». Il exécute des missions d’information, d’appui et de conseil auprès de tous ses clients.

Au terme de la rencontre, Moustapha MOHAMED MAHAMOUD a marqué sa volonté de s’inspirer du modèle de fonctionnement du FDFP. Il a pris l’engagement d’œuvrer auprès des autorités de son pays pour la mise en place d’une agence similaire. Le ministre djiboutien a indiqué, par ailleurs, que son pays, pour atteindre ses ambitions de développement, a besoin de ressources humaines de qualité. Cette vision « passe par une politique de formation efficace et performante », a-t-il conclu.

Le ministre djiboutien avait à ses côtés, l’Ambassadeur de la République de Djibouti près de la République de Côte d’Ivoire, SEM Mohamed BOURHAN ALI ; le Directeur Général de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Abdoulkader HOUMED ABDOULKADER ; le Directeur de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Dougsiye AOULED DOUKSIEH ; l’Inspecteur Général, M. Mahdi FARAH ; le Directeur financier, M. Ahmed ADEN et le premier Conseiller à l’ambassade, Mme Hayat MOUSSA OKIEH.