
Échéances électorales : le FDFP s’engage à renforcer les compétences de 132 journalistes
📍Un projet novateur à l’attention des patrons de presse et des professionnels des médias. C’est en ces termes que le Secrétaire Général du Fonds de Développement de la Formation Professionnelle (FDFP), Dr Philippe N’DRI, a qualifié, ce mercredi 09 juillet, la cérémonie de signature de convention tripartite impliquant le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) et le cabinet ALSA.
Au total, 132 journalistes, dont 34 rédacteurs en chef et 64 journalistes politiques, issus de 37 rédactions, seront outillés pour couvrir avec professionnalisme, l’élection présidentielle d’octobre 2025, grâce à un financement du FDFP à hauteur de 22 millions de francs CFA.
Dans son adresse, le Secrétaire Général du FDFP a salué ce projet qui est un modèle de partenariat. « Le projet que nous lançons aujourd’hui revêt une portée stratégique. Il vise à permettre aux acteurs de la presse ivoirienne d’aborder les prochaines échéances électorales avec professionnalisme, rigueur et éthique », a déclaré Dr Philippe N’DRI, soucieux de renforcer la crédibilité de la presse ivoirienne dans son ensemble.
Aussi, a-t-il salué l’approche du GEPCI qui s’inscrit dans « une dynamique de responsabilité sociale et de patriotisme éclairé ».
Au-delà des journalistes, le FDFP entend renforcer les compétences managériales des patrons de presse pour une viabilité économique des entreprises de presse pour, dit-il, être en conformité avec la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA : la vision d’une Côte d’Ivoire « apaisée, démocratique et résolument tournée vers le progrès », a rappelé Dr Philippe N’DRI.
Prenant la parole au nom de ses pairs, le Président du GEPCI, M. Lassane ZOHORE, s’est félicité de la sollicitude du Secrétaire Général du FDFP pour avoir cru dans ce projet et pour avoir mis à disposition les moyens nécessaires à sa concrétisation.
« Former les patrons de presse et les journalistes politiques, c’est renforcer la crédibilité du Quatrième Pouvoir. C’est aussi outiller ces femmes et ces hommes qui informent, expliquent, analysent et, souvent, orientent l’opinion publique », a-t-il indiqué, ajoutant que ce partenariat est « un pacte au service de la professionnalisation au service d’une démocratie apaisée et de la nation tout entière ».
Abondant dans le même sens, l’opérateur de formation a souligné que l’initiative du GEPCI, soutenue par le FDFP, est une réponse à plusieurs défis critiques, notamment la professionnalisation de la couverture médiatique dans un contexte électoral où l’information peut profondément impacter la paix sociale.
« Il n’y a pas de presse forte sans formation », a insisté M. Paul-Emmanuel BAKAYOKO, Directeur exécutif du cabinet African Leadership Skills Academy (ALSA).


















